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Maddyness I Jeune startup caennaise, Sharebooks propose de gagner de l'argent en vendant ses livres ou en achetant d'occasion. De quoi donner une seconde vie aux livres et participer à une économie circulaire. Pour financer de nouvelles fonctionnalités, la plateforme vient de lancer une campagne de crowdfunding sur Ulule.
C’est un marché qui n’en finit plus de croître. Plus écolo, moins chère … La seconde main coche toutes les cases des attentes des consommateurs. Et c’est particulièrement vrai chez les jeunes. Alors qu’il s’est démocratisé ces dernières années, le marché du vintage a d’abord conquis l’industrie de la mode, et s’attaque désormais à d’autres secteurs, à l’instar de l’édition.
D’après le Bureau d’analyse sociétale pour une information citoyenne (BASIC), qui a souhaité démêler ce qui se tramait derrière la filière du livre imprimé en noir (poche, non poche et manga), le bilan est inquiétant : 142 millions de livres sont détruits chaque année en France, et un ouvrage sur quatre l’est sans jamais avoir été lu.
Outre son problème écologique, l’édition demeure encore un luxe. En particulier, pour les étudiants qui souffrent de la précarité. C’est dans ce contexte que Maxime Raillot, jeune diplômé originaire de Caen, a créé Sharebooks : une plateforme de vente, d’achat et de location de livres neufs ou d’occasion. Avec cette application (dont la version 2 verra bientôt le jour), l’entrepreneur normand veut surtout rendre la culture accessible à tous et aider les étudiants précaires en leur offrant un moyen de payer leurs livres éducatifs moins cher.
Concrètement, la plateforme propose de se procurer des livres à moins de 25 kilomètres autour de chez soi, vendus par des particuliers ou par des libraires locaux. Les étapes sont très simples. Après avoir sur le bouton « créer une annonce », le vendeur doit simplement scanner le code barre ou l’ISBN de son livre, les informations de ce dernier apparaissent alors et il n’a plus qu’à rentrer les infos sur l’état de santé de son livre. Une fois qu’un acheteur l’ajoutera à son panier, il s’agira ensuite de convenir un rendez-vous pour procéder à l’échange.
Lors de la remise en main propre, l’acheteur doit donner un code numérique au vendeur pour valider la transaction. Puis, l’argent est versé sur une cagnotte Sharebooks, qu’il est possible de transférer directement sur son compte bancaire ou d’utiliser pour des achats de livres.
Pour aller encore plus loin, la startup caennaise a lancé une campagne de financement participatif sur Ulule. L’argent récolté permettra de développer sa communication et de nouvelles fonctionnalités. Parmi lesquelles, une messagerie instantanée pour permettre aux vendeurs et acheteurs de communiquer puisque, pour l’heure, les échanges se font par mail.
Sharebooks prévoit aussi de proposer un service de business intelligence à destination de ses libraires partenaires. En clair, un algorithme prédictif qui donnera les tendances littéraires pour que les libraires puissent commander et obtenir du stock afin de ne pas passer à côté de plusieurs ventes.
En contrepartie, les premiers participants de cette campagne participative pourront bénéficier de goodies (pochette de livre, marque-page, tote bag, tee-shirt, sweatshirt…) et devenir ambassadeur de la plateforme.
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