La stratégie d’accélération Alimentation durable et favorable à la santé (ADFS) a pour objectif de permettre au secteur alimentaire de capter l’ensemble de son potentiel économique tout en accélérant sa mutation en remettant au centre des préoccupations les enjeux de durabilité et de santé.
Les thématiques d’intervention de l’appel à projets portent sur :
► Le développement d’aliments plus sains, plus durables et répondant aux attentes des consommateurs, en termes de modes de consommation, de qualité nutritionnelle, de goût et de naturalité (notamment via la réduction ou la substitution des additifs et auxiliaires technologiques venant de la chimie pétrosourcée). Il s’agit en particulier d’adresser le marché des aliments issus de nouvelles sources de protéines (végétales, insectes, algues), pour la conservation desquels les techniques de fermentation ont un rôle crucial à jouer ;
► La mise au point de process innovants mobilisant les nouvelles technologies (équipements, capteurs, robots, outils de pilotage et de contrôle en ligne, automatisation, cobotique, traçabilité) au service de la qualité et de la sécurité de l’alimentation, adaptés aux chaînes de production de l’industrie agroalimentaire et à la demande de flexibilité et de personnalisation de l’alimentation et limitant les impacts sur l’environnement (énergie, déchets, coproduits), pour réussir la transition numérique et gagner en compétitivité ;
► Les problématiques d’alimentarité des emballages (aptitude au contact alimentaire), dans un contexte de forte évolution des exigences réglementaires (augmentation du recyclage, du réemploi et du vrac, réduction du plastique) et d’attentes croissantes de la part des consommateurs.
► Les nouveaux outils destinés à guider les différents acteurs de la chaîne alimentaire vers des comportements plus vertueux et à améliorer la traçabilité et la transparence de l’information du consommateur, s’appuyant sur des systèmes d’information nutritionnelle avancée et sur de nouvelles méthodes d’évaluation de la durabilité des produits.
Il s’agit notamment de favoriser l’émergence de leaders technologiques dans le secteur foodtech.
► Les projets individuels portés par des start-up, des PME, des ETI ou des grandes entreprises exceptionnellement sur une durée maximum indicative de 48 mois.
Ils sont destinés à valider des preuves de concept, lever des verrous technologiques, développer des prototypes ou accélérer le passage du laboratoire à l’échelle industrielle (scale-up). Dans une logique de maturation, ils ont pour objet de démontrer l’efficience technique et environnementale de la solution développée et de construire ou confirmer les éléments du plan d’affaires associé.
► Les projets collaboratifs, portés par une entreprise, quelle que soit sa taille, et associant un ou plusieurs partenaires (entreprises, instituts techniques et/ou organismes de recherche, associations, etc.), d’une durée indicative de 5 ans.
Ils ont pour objectif de soutenir le développement de produits ou services innovants et à haute valeur ajoutée, ou de démontrer la viabilité organisationnelle et technico-économique des innovations dont les principaux verrous technologiques ont été levés, en attestant de leur efficacité et de leur soutenabilité en conditions réelles. Les prototypes ou démonstrateurs développés sont destinés à accélérer le passage du laboratoire à l’échelle industrielle (scale-up). Le niveau de maturité de la solution développée doit permettre sa commercialisation ou son industrialisation à l’issue du projet.
→ Date limite de dépôt : 8 juin 2022 à 12 heures (midi heure de Paris)
→ Calendrier : deux relèves intermédiaires sont organisées le 13 décembre 2021 et 9 mars 2022
→ Le dossier est adressé à Bpifrance sous forme électronique sur la plateforme en ligne.
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